Mon rapport au corps

Réflexion concernant le corps, les émotions

Pour me ressourcer j’ai besoin de

Aller dans la nature Être seul Me sentir entouré.e Me sentir en sécurité Silence

Avoir du confort Me contenter à l’essentiel Penser, réfléchir Explorer Créer

Découvrir de nouveau horizon Me poser Parler, échanger           Bouger, danser Chanter

En deux mots 


Mon rapport à la nourriture

Je dévore Je mange de manière instinctive Je compense mes manques avec la nourriture

Je suis salé Je suis sucré J’oublie souvent de manger Je mange pour être en bonne santé

Je mange par plaisir Je mange par habitude Je choisis avec soin ce que je mange 

La nourriture est avant tout une source de plaisir J’aime lorsque mon assiette est belle

Je préfère parler que manger Je mange très lentement J’apprécie chaque bouchée 

Je mâche avec soin Je mange très vite Je jeûne pour me détacher de la nourriture. 

En deux mots 

Mon rapport au corps

Je me sens léger Lourd Raide Mobile Imposant.e A l’aise       Je le respecte

Je me sens souple Je me sens puissant Je suis en paix avec lui En guerre avec lui

Je le mets au défi Il a souvent chaud Il a souvent froid

Mon corps est lent Rapide Souffrant

Je me sens en pleine maîtrise Mon corps aime la chaleur Aime le froid Il me pèse

Je n’y attache pas plus d’importance Je l’oublie la plupart du temps Mon corps est beau

Il me dégoute Il est admirable C’est un mystère Il est fatigué Il est souvent malade

Je le transforme Je n’aime pas ses odeurs Je le lave très souvent J’ai besoin de le purifier

En deux mots 

Le corps c’est

Un champ d’expérience Le reflet de l’âme Un objet de séduction Un poids 

De la jouissance Un merveilleux mécanisme Une obsession Concret et palpable 

Une complexité magique Fait d’énergie et de lumière Un bien précieux à protéger

Un outil pour réaliser le divin La seule réalité tangible

Une source de joie De souffrance

En deux mots 

Mes émotions

La peur

Je ne sais pas ce que sais Je suis prudent  J’évite les situations où je pourrai la sentir

Je la sens mais je surmonte Est source d’enseignement et de sagesse

Est inévitable sur Terre Peut me paralyser

En deux mots 

Mes plus grandes peurs

De mourir de manquer d’être seul de vivre   être prisonnier être trahi

être abandonné Manipulé Ne pas être vu Ne pas être aimé être envahi

En deux mots 

Avidité, Convoitise

J'ai peur de manquer, j’accumule un tas de choses pour être en sécurité

Avoir est signe de pouvoir Je préfère manquer que d’avoir trop 

Avoir est source de plaisir et de satisfaction

En ayant plus je pense que je serai plus heureux Les autres ont l’air plus heureux

J’aimerais posséder plus de richesses Je voudrais me détacher du matériel

En deux mots 

La colère

Je peux aisément maîtriser mes pulsions colériques.

Je me contrôle mais c’est un gros effort.

Elle peut me submerger. 

J’aime exploser, j’ai l’impression d’être en vie.

Je déteste la sentir en moi, je me retiens.

Je bous, j’ai chaud comme un chien enragé.

Je suis froid, distant comme un serpent.

C’est une force incroyable. 

Elle est source de conflit et de souffrance.

Elle permet de prendre sa place.

Je la transforme en allant courir, en chantant fort, en allant dans la nature.

La colère c’est de la violence.

Pas le choix si on veut se faire une place.

Il faut se contrôler que Diable!

Elle se retourne contre moi.

Quoi de plus normal et sain.

C’est une marque de puissance.

En deux mots 


La tristesse

Je manque d’un élan de vie. Le monde me déçoit. 

Je me déçois. Je pleure de voir le monde sombrer dans la nuit.

Je sens des moments de grande mélancolie. Parfois je ne trouve pas de sens à la vie.

J’ai la nostalgie de ma puissance divine. J’aime cette mélancolie en moi.

J’aide les gens qui sont dans la tristesse. Je préfère ne pas m’y attarder.

Il n’y a pas de quoi pleurer. Je me sens déconnecté.

En deux mots 

La joie

Me sentir relier Être avec des amis Sentir l’harmonie autour de moi         Me sentir vivant

Me sentir libre Me sentir apaisé Me sentir excité, euphorique Me sentir en expansion

Me sentir aimé Être bien dans mon corps Sentir le bonheur autour de moi Me sentir comblé

En deux mots 

Mon corps appartient

A mon partenaire A Dieu A la vie A mes enfants A mes parents

A moi Est le reflet de la société Ne m’appartient pas, je suis locataire

En deux mots 

Le corps est

Eternel Nécessaire Superficiel Un poids Un cadeau Un mirage

Source de plaisir Source de souffrance Source de jouissance Irréel

En deux mots 


Le groupe comme corps et matrice

Le groupe dans lequel j’évolue (travail ou étude), que je choisis (amis), je que crée (famille), que je rencontre (voyage) est un miroir de « moi-m’aime ». C' est une matrice, une enveloppe perçue comme bienveillante, menaçante, neutre, dévorante, ressourçante, aimante et qui me raconte une partie de moi-même. 

Selon sa vibration le groupe va nous révéler à une partie de nous, acceptée ou refusée parfois. 

Le lien que j’entretiens avec le groupe comme un miroir grossissant de ce qui m’habite.  Chaque personne du groupe est une partie de moi avec lequel j’ai un rapport d’amour ou de rejet…. Comme les rêves, ils sont des parties de nous-mêmes. L’autre interagit avec moi là où je l’interpelle. En changeant mon regard sur le monde, le monde apporte une autre réponse et me permet d’ouvrir mon espace et ma vision, de revoir mon interprétation.

Si la matière est réelle et tangible, une personne X, à une moment T, à une place P ne percevra pas la même chose, ainsi le monde est illusion et maya.

Le corps du guru

Pour l’être réalisé, le corps est un moyen d’entrer en contact avec l’humanité de façon tangible.

 On dit dans la tradition que le Guru a plus de puissance que Dieu lui-même. 

Il s’incarne quand le Dharma a besoin d’être rétabli.

Il choisit selon sa mission le corps qui lui convient, ce corps exprime dans la matière une partie de l’énergie Divine.

Il est maître de son corps, comme il est maître de l’énergie du vent, des eaux, des mouvements des planètes.

L’Ashram est l’extension du corps du Guru.

La relation Guru-Disciple n’est comparable à aucune autre.

S‘incarner dans un corps est une forme de sacrifice, son corps appartient à ses disciplines. Il ne veut rien pour lui, mais cherche uniquement à guider le monde.

Il « subit »si nécessaire les mêmes maladies, vieillesse, souffrances mais il est établi dans une autre dimension, non identifié donc au-delà de la souffrance.

Ses émotions sont une façon de communiquer avec ses disciplines .

Tous ces actes dans la matière sont une bénédiction, son regard, son toucher, son souffle, sa salive, ses paroles sont porteuses d’une énergie transformatrice.

Il n’a ni peur car il est UN, ni colère car tout est parfait, ni tristesse car sa nature est Ananda, la félicité, ni avidité car il possède tout.

Il est pur Amour inconditionnel, omniprésent, omnipénétrant, omniprésent, perfection, lumière, joie.

 

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