Lune en Capricorne
© Christian Duchaussoy astrologie-structurale.fr
Les besoins vitaux chez les bébés
Lune en Capricorne
Ce sont les bébés qui manifestent de la manière la plus pure les caractéristiques de leur Lune. La société, la culture n’a pas encore exercé son contrôle sur leur façon d’être, ils ont pleinement la possibilité d’explorer et de développer leur nature pulsionnelle. De l’âge de un mois à celui de un an, le moteur de leurs comportements est de développer la meilleure manière pour eux de satisfaire leurs besoins. Les caractéristiques du Soleil (ce qu’on appelle le signe de quelqu’un) ne se révèleront que plus tard, vers l’âge de un an. Les caractéristiques de la Lune prennent alors toutes leurs importances pour mieux comprendre ce petit être qui ne sait s’exprimer qu’à travers son corps et les sons qu’il émet. Pour connaître le signe de la Lune il est nécessaire de regarder dans les éphémérides astrologiques (dans une librairie) où se situe la Lune au jour et à l’heure de naissance ou de demander une carte du ciel de naissance à un astrologue.
Ce qui suit est valable pour un bébé mais aussi pour un adulte. Nous avons tous un bébé à l’intérieur de nous, une nature pulsionnelle, qui réclame la satisfaction de ses besoins vitaux.
Un bébé spécial
Mamans d’un bébé avec la Lune en Capricorne, soyez attentive. Ce bébé ne fonctionne pas comme les autres ou comme vous pensez qu’il devrait fonctionner. Ce petit être a peu de besoins, donc ne vous inquiétez pas s’il ne tête pas vraiment beaucoup. Il est parcimonieux et discret, d’une nature menue mais résistante. Sauf cas particulier, il peut apparaître frêle et délicat. Délicat il l’est, mais pas frêle. Il cache une résistance importante mais aussi une fragilité. En effet ce n’est pas parce qu’il donne l’impression d’être relativement autonome qu’il n’a pas besoin de votre attention soutenue.
Un besoin d’essentiel
Ce bébé est vite surchargé par la quantité. Une quantité de nourriture, de soin ou d’affection sont des conditions qui ne lui conviennent pas. Ce qui lui importe avant tout est une qualité de présence. Ce n’est pas la peine de finasser pour masquer votre état interne, il est une caisse de résonance ultra sensible. Mais sa nature discrète répugne à montrer à l’extérieur ce qui se passe en lui. Alors, ce n’est pas facile de comprendre ce qui lui convient. Il a besoin d’une ambiance Zen ! Pas trop d’effusions émotionnelles s’il vous plait. Des émotions vraies, intenses, oui, mais pas de clichés du genre : « Oh qu’il est mignon !». Il demande à pouvoir être en contact avec lui-même. Il ne faut donc pas qu’il soit perturbé outre mesure par une implication relationnelle qui serait trop superficielle. Si l’intervention extérieure fouillis et décentrée n’est pas trop forte, il l’ignore purement et simplement. Par contre s’il n’a pas les moyens de s’y soustraire, il ne va pas bien. Il se rétracte pour se protéger, coupe la relation, se mure. Il apparaît alors comme tranquille, discret, demandant très peu, restant des heures seul sans faire de bruit. Si vous ne le laissez pas vivre sa vie solitaire par un souci compréhensible de bien faire, cela peut conduire à des problèmes de nutrition dans un premier temps, puis à des problèmes de peau voire de poumons.
Il a besoin d’une présence discrète mais attentionnée, respectueuse, non intrusive, presque adulte, ce qui est très déroutant de la part d’un bébé. Il demande à la fois peu et beaucoup. Peu en quantité : il pratique la politique du dromadaire. Une fois qu’il a son stock de minimum vital, il trace la route dans le désert. Mais beaucoup en qualité. De tous les bébés, c’est celui qui manifeste le plus qu’il est un être à part entière et non un morceau de sa mère. Il suffit pour s’en convaincre, de le regarder dans les yeux : vous y verrez un regard de vieillard sage. Il a besoin de considération en tant que personne. Petite personne dont la survie dépend de sa mère, certes, mais personne quand même. Il est très difficile de s’y faire. C’est pourtant la clef du bonheur relationnel avec lui. Dès lors qu’il se sent exister pour lui-même dans vos yeux, il s’épanouit.
Un besoin d’autonomie
Laissez votre bébé se débrouiller seul au maximum. Non pas pour vous débarrasser de lui, cela ne marcherais pas, mais pour l’assister discrètement dans sa prise d’autonomie. Il adore tenir son biberon lui-même. Il adore être dans vos bras, mais pas trop longtemps, juste le temps de faire le plein d’affection et de se rassurer dans vos yeux. Et durant ce temps, il est absolument nécessaire d’être totalement et pleinement à lui. La relation est alors d’une intensité incroyable, d’une densité qui appartient à un autre temps, un autre univers. Mais si vous essayez de faire durer pour le plaisir, de le consommer dans un débordement d’affection : c’est le meilleur moyen pour qu’il se ferme et qu’il devienne incompréhensible mais bien sage, se contentant de ce que vous lui donnerez en faisant le tri par lui-même. Mais vous perdez le meilleur de la relation.
Un besoin de présence verbale
Votre présence se doit d’être autant physique que verbale. Parlez à votre bébé, comme à un adulte. Il est un adulte en germe et il le sait. Allez droit au but avec lui, gentiment, avec délicatesse mais sans fioritures niaises, -il déteste. Apprenez lui le monde, comment cela se passe, comment faire. Expliquez-lui les relations entre les choses. Il retient très bien et se nourrit autant de lait que de connaissances concrètes, terre à terre, sur comment fonctionne le monde. Mieux il saura se débrouiller tout seul et plus il sera épanoui.